HANS OP DE BEECK, « ON VANISHING », TEMPLON PARIS

HANS OP DE BEECK ‘ON VANISHING’ – Galeries Templon Paris – 13 septembre – 31 octobre 2025
Pour la première fois depuis l’ouverture en 2018 de son espace du Grenier-Saint-Lazare, l’artiste a été convié à s’emparer des deux espaces parisiens, avec celui historique du 30 rue Beaubourg.
Alors qu’il vient de clore « Nocturnal Journey », une exposition institutionnelle saluée au Musée royal des beaux-arts d’Anvers, « On Vanishing » présente ici une sélection cohérente de sculptures récentes et nouvelles, d’aquarelles et d’un film d’animation.
En écho à la double signification de « Vanishing » : « disparaître soudainement et entièrement » ou « devenir zéro», Op de Beeck s’intéresse ici à ces éphémères moments lors desquels l’être humain ne devient rien ou personne, abandonnant sa compréhension linguistique, logique et rationnelle du monde pour glisser vers un état de perte de soi et d’intemporalité.
Ses installations sculpturales monumentales, souvent monochromes, qui plongent les visiteurs dans des univers silencieux et introspectifs explorent la temporalité, la mémoire et la condition humaine. Op de Beeck utilise aussi bien l’esthétique minimaliste que la plus ornée pour évoquer des scènes aussi familières que mystérieuses, où l’apparente simplicité de la forme recèle en réalité une richesse émotionnelle et une complexité de références. Ses intérieurs fictifs, ses scènes extérieures, natures mortes et figures humaines en apparence cristallisées dans le temps capturent des moments suspendus, des fragments de vie, qui vivent hors de toute narration linéaire. Cette approche ainsi que son traitement du corps humain et des espaces s’inscrivent dans l’héritage de la sculpture classique et de l’imagerie cinématographique, tout en s’en distançant par des formes d’abstraction dans ses représentations. Contrairement à la statuaire classique et à sa glorification de l’individu ou de la divinité, Op de Beeck s’efforce d’exprimer la nature éphémère de l’existence, en optant pour une forme d’anonymat mélancolique universel.
Cette double exposition s’apparente étrangement à une « Wunderkammer », sorte de cabinet de curiosité est imprégnée de la présence subtile du merveilleux, qui ne relève pas de la fantaisie mais plutôt de la capacité des sculptures à interpréter la réalité et à créer une atmosphère énigmatique et onirique. Les œuvres sculpturales d’Op de Beeck, à la peau douce et veloutée, monochrome, ainsi que son nouveau film d’animation en noir et blanc et ses peintures à l’aquarelle, amplifient la sensation de mondes suspendus dans le temps et l’espace. Le spectateur est invité à participer à une forme de contemplation active, découvrant tour à tour une petite fille assise aux ailes d’ange perdue dans ses pensées, une vitrine classique montrant un quai nocturne avec une grande roue sous un ciel étoilé, ou un énigmatique cavalier grandeur nature avec un petit singe sur l’épaule tenant un parasol au-dessus de sa tête.
La façon dont l’artiste joue avec la perception de l’échelle et de l’atmosphère provoque un décalage, un sentiment d’étrangeté face à des scènes qui sortent de l’ordinaire. Chaque œuvre nous offre le germe d’une autre histoire possible. Avec ses tons gris caractéristiques et une mise en scène bien pensée, Hans Op de Beeck transforme le prosaïque en une expérience presque magique où la simplicité donne naissance à l’inattendu et à un moment d’émerveillement.
Hans Op de Beeck a organisé d’importantes expositions individuelles institutionnelles dans divers lieux de premier plan, notamment : GEM Museum of Contemporary Art, La Haye, Pays-Bas (2004) ; MUHKA Museum of Contemporary Art, Anvers, Belgique (2006) ; Centraal Museum, Utrecht, Pays-Bas (2007) ; Towada Art Center, Japon (2008) ; Smithsonian’s Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington, États-Unis (2010) ; Kunstmuseum Thun, Suisse (2011) ; Centro de Arte Caja de Burgos, Espagne (2011) ; Butler Gallery, Kilkenny, Irlande (2012) ; Kunstverein Hanover, Allemagne (2012) ; Tampa Museum of Art, États-Unis (2013) ; Harn Museum of Art, Gainesville, États-Unis (2013) ; FRAC Paca, Marseille, France (2013) ; MIT List Visual Arts Center, Cambridge, États-Unis (2014) ; MOCA Cleveland, États-Unis (2014) ; Sammlung Goetz, Munich, Allemagne (2014) ; Screen Space, Melbourne, Australie (2015) ; Château de Chimay, Belgique (2015) ; Espace 104, Paris, France (2016) ; Kunstmuseum Wolfsburg, Allemagne (2017) ; Fondazione Pino Pascali, Polignano a Mare, Italie (2017) ; Kunstraum Dornbirn, Allemagne (2017) ; Museum Morsbroich, Leverkusen, Allemagne (2017) ; Galleria Continua, Boissy-le-Châtel, France (2018) ; Scheepvaartmuseum, Amsterdam, Pays-Bas (2018) ; Kunsthalle Krems, Krems an der Donau, Autriche (2019) ; Amos Rex Museum, Helsinki, Finlande (2022) ; The Nordic Watercolour Museum, Skärhamn, Suède (2024), The Royal Museum of Fine Arts Antwerp, Anvers, Belgique (2025).
Op de Beeck a participé à de nombreuses expositions collectives dans des institutions telles que : Museo Reina Sofía, Madrid, Espagne ; Scottsdale Museum of Contemporary Art, Arizona, USA ; ZKM, Karlsruhe, Allemagne ; MACRO, Rome, Italie ; Whitechapel Art Gallery, Londres, Royaume-Uni ; MoMA PS1, New York, USA ; Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris, France ; Wallraf-Richartz Museum, Cologne, Allemagne ; Hangar Bicocca, Milan, Italie ; Hara Museum of Contemporary Art, Tokyo, Japon ; 21C Museum, Louisville, Kentucky, USA ; The Drawing Center, New York, USA ; Kunsthalle Wien, Vienne, Autriche ; Shanghai Art Museum, Shanghai, Chine ; MAMBA, Buenos Aires, Argentine ; Haus der Kunst, Munich, Allemagne ; Museo d’Arte Moderna di Bologna, Italie ; Kunstmuseum Bonn, Allemagne ; Den Frie Center of Contemporary Art, Copenhague, Danemark ; Musée royal des beaux-arts, Bruxelles, Belgique ; Frankfurter Kunstverein, Francfort-sur-le-Main, Allemagne ; Museum Kunstpalast, Düsseldorf, Allemagne ; Tate Modern, Londres, Royaume-Uni.
Son travail a été présenté lors de manifestations artistiques prestigieuses telles que la Biennale de Venise (Italie), la Biennale de Shanghai (Chine), la Triennale d’Aichi (Japon), la Biennale de Singapour (Singapour), l’Université d’été de l’art à la Tate Modern (Londres, Royaume-Uni), la Biennale de Kochi-Muziris (Inde), Art Basel Miami Beach (États-Unis), Art Basel Unlimited (Bâle, Suisse), la Triennale de Setouchi (Shodoshima, Japon), Sculpture in the Courtyard au musée de l’Ermitage (Saint-Pétersbourg, Russie), la Triennale de Bruges (Belgique), la Biennale de Lyon (France) et bien d’autres événements artistiques internationaux. Petersburg, Russie ; la Triennale de Bruges, Belgique ; la Biennale de Lyon, France, et de nombreux autres événements artistiques internationaux.
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For the first time since the opening of its Grenier-Saint-Lazare space in 2018, the artist has been invited to take over both Paris locations, including the historic venue at 30 rue Beaubourg.
Following the conclusion of Nocturnal Journey, Op de Beeck’s critically acclaimed institutional solo exhibition at the Royal Museum of Fine Arts in Antwerp, On Vanishing showcases a cohesive collection of recent and new sculptures, watercolors, and an animated film.
Echoing the ambiguous signification of ‘Vanishing’, with a linguistical meaning; ‘disappearing suddenly and completely’, or, in mathematical terms, ‘becoming zero’, Op de Beeck is fascinated by the moments in which human beings briefly become nothing or nobody, relinquishing a linguistic, logical, and rational understanding of the world and slipping into a state of self-loss and timelessness.
His renowned monumental, often monochrome, sculptural installations that plunge visitors into silent and introspective universe, explore temporality, memory and the human condition. Op de Beeck uses both minimalist as well as most ornate aesthetics to evoke scenes, equally familiar as mysterious, where the apparent simplicity of the form discreetly contains an emotional richness and a complexity of references.
His fictitious interiors, outdoor scenes, still lives and human figures seemingly frozen in time Op de Beeck seeks to capture suspended moments, fragments of life, lying outside linear narrative. This approach along with its treatment of the human body and spaces embraces the legacy of both classical sculpture as well as cinematographic imagery, while distancing itself from that same legacy with forms of abstraction in its representations. In contrast to classical statuary and its glorification of the individual or divinity, Op de Beeck strives to express the fleeting nature of existence, opting for a form of universal melancholic anonymity.
This “Wunderkammer”-like double exhibition, designed as a cabinet of curiosities, is imbued with the subtle presence of the marvelous, rooted not in a sense of whimsy but rather in the sculptures’ capacity to interpret reality and create an enigmatic, dreamlike atmosphere. Op de Beeck’s sculptural works with their soft, velvety monochrome skin, alongside his new black and white animated film and watercolour paintings, amplify the sensation of worlds suspended in time and space. The viewer is invited to partake in a form of active contemplation, discovering in turn a seated little girl with angel’s wings lost in her thoughts, a classic display cabinet showing a nocturnal pier with a Ferris wheel under a starry sky, or a life size enigmatic horseman with a little monkey on his shoulder holding a parasol over his head.
The way the artist plays with the perception of scale and atmosphere sparks a disconnect, a feeling of strangeness when confronted with scenes lifted out of the ordinary. Each work offers us the seed of yet another possible story. With his characteristic grey tones and carefully thought-out staging, Op de Beeck transforms the prosaic into an almost magical experience where simplicity gives birth to the unexpected and a moment of wonder.
Hans Op de Beeck has held substantial institutional solo exhibitions at various prominent venues, including: GEM Museum of Contemporary Art, The Hague, Netherlands (2004); MUHKA Museum of Contemporary Art, Antwerp, Belgium (2006); Centraal Museum, Utrecht, Netherlands (2007); Towada Art Center, Japan (2008); Smithsonian’s Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington, USA (2010); Kunstmuseum Thun, Switzerland (2011); Centro de Arte Caja de Burgos, Spain (2011); Butler Gallery, Kilkenny, Ireland (2012); Kunstverein Hanover, Germany (2012); Tampa Museum of Art, USA (2013); Harn Museum of Art, Gainesville, USA (2013); FRAC Paca, Marseille, France (2013); MIT List Visual Arts Center, Cambridge, USA (2014); MOCA Cleveland, USA (2014); Sammlung Goetz, Munich, Germany (2014); Screen Space, Melbourne, Australia (2015); Château de Chimay, Belgium (2015); Espace 104, Paris, France (2016); Kunstmuseum Wolfsburg, Germany (2017); Fondazione Pino Pascali, Polignano a Mare, Italy (2017); Kunstraum Dornbirn, Germany (2017); Museum Morsbroich, Leverkusen, Germany (2017); Galleria Continua, Boissy-le-Châtel, France (2018); Scheepvaartmuseum, Amsterdam, Netherlands (2018); Kunsthalle Krems, Krems an der Donau, Austria (2019); Amos Rex Museum, Helsinki, Finland (2022); The Nordic Watercolour Museum, Skärhamn, Sweden (2024), The Royal Museum of Fine Arts Antwerp, Antwerp, Belgium (2025).
Op de Beeck has participated in numerous group exhibitions at institutions including: Museo Reina Sofía, Madrid, Spain; Scottsdale Museum of Contemporary Art, Arizona, USA; ZKM, Karlsruhe, Germany; MACRO, Rome, Italy; Whitechapel Art Gallery, London, UK; MoMA PS1, New York, USA; Musée National d’Art Moderne, Centre Pompidou, Paris, France; Wallraf-Richartz Museum, Cologne, Germany; Hangar Bicocca, Milan, Italy; Hara Museum of Contemporary Art, Tokyo, Japan; 21C Museum, Louisville, Kentucky, USA; The Drawing Center, New York, USA; Kunsthalle Wien, Vienna, Austria; Shanghai Art Museum, Shanghai, China; MAMBA, Buenos Aires, Argentina; Haus der Kunst, Munich, Germany; Museo d’Arte Moderna di Bologna, Italy; Kunstmuseum Bonn, Germany; Den Frie Center of Contemporary Art, Copenhagen, Denmark; Royal Museum of Fine Arts, Brussels, Belgium; Frankfurter Kunstverein, Frankfurt am Main, Germany; Museum Kunstpalast, Düsseldorf, Germany; Tate Modern, London, UK.
His work has been featured in prestigious art events such as the Venice Biennale, Italy; the Shanghai Biennale, China; the Aichi Triennale, Japan; the Singapore Biennale, Singapore; Art Summer University at Tate Modern, London, UK; the Kochi-Muziris Biennale, India; Art Basel Miami Beach, USA; Art Basel Unlimited, Basel, Switzerland; Setouchi Triennale, Shodoshima, Japan; Sculpture in the Courtyard at the State Hermitage Museum, St. Petersburg, Russia; Bruges Triennale, Belgium; the Lyon Biennale, France, and many other international art events.



Images : vues de l’exposition « On Vanishing » dans les deux galeries parisiennes Templon, 2025 – Photos © Laurent Edeline





















