A LA UNE D’INFERNO #85
ART, SCENES, ATTITUDES
il n’y aura pas de miracles ici

BIENNALE DE LA DANSE DE LYON La Biennale de la Danse de Lyon a ouvert ce 6 septembre , avec une programmation corsée, un beau panorama de la Danse contemporaine avec des artistes incontournables comme Ezster Salamon (photo), Lia Rodrigues, Gisèle Vienne, Volmir Cordeiro, William Forsythe, Miet Warlop, Mercedes Dassy, Jan Martens… beaucoup d’autres artistes de la scène internationale ansi que pas mal de découvertes de la jeune scène contemporaine… ALLEZ AU DOSSIER

VENISE : PALAZZO GRASSI, PUNTA DELLA DOGANA Bien sûr, à Venise, il y a les Biennales et c’est par exemple la 19è biennale d’architecture dirigée cette année par Carlo Ratti qui oppose ou met en complémentarité l’écologie et la technologie au point où l’on ne sait pas/plus bien qui du bois brut et de la robotique gagnera dans l’avenir… Mais il y a deux lieux qui sont aussi à visiter, l’un est dans le célèbre Palazzo Grassi et l’autre à la Punta delle Dogana, les deux abritant la collection de François Pinault. Dans le premier, on a fait la place belle aux œuvres de Tatiana Trouvé, une artiste franco- italienne au trajet passionnant. Grandie à Dakar, au Sénégal, élève de la Villa Arson à Nice et des Ateliers aux Pays-Bas, son travail mêle dessins, sculptures et installations… On la remarque en 1997, où elle développe le Bureau d’Activités Implicites (B.A.I.), des modules réalisés à partir d’expériences personnelles qui lui permettent de développer des récits fragmentés de ses propres expériences… LIRE LA SUITE

BIENNALE DANSE DE VENISE 2025 Retour sur la 19e Biennale de danse de Venise, intitulée cette année « Myth Makers », sujet proposé par son directeur, le chorégraphe Wayne MC Gregor qui signe là son avant-dernière édition de ce festival international de danse, l’un des plus importants d’Italie. Il dit d’ailleurs dans le dossier de presse : « dans les temps de désordre ou de transition, lorsque les convictions et la structure traditionnelle commencent à se développer, l’Homme cherche de nouveaux récits jusqu’à l’incertitude et aspire à l’espérance ». En plus des installations, du Collège des pratiques chorégraphiques liées à la Biennale, les ateliers de pratique et les rencontres avec les artistes à la fin des spectacles, ce sont 8 premières mondiales, dont 7 spectacles présentés pour la première fois en Europe. Il y avait aussi 5 premières italiennes. Ce sont donc près de 160 artistes qui sont venus pendant ces 17 jours faire raisonner la danse dans la Sérénissime… ALLEZ AU DOSSIER

« LES INCREDULES », UN OPERA DE SAMUEL ACHACHE Samuel Achache convoque la poésie, l’inattendu et l’espièglerie dans cet opéra fantasque et fantastique. A la baguette, Nicolas Chesneau dirige l’orchestre de l’Opéra de Nancy-Lorraine, 52 musiciens en fosse et quelques autres sur scène, flanqués d’une sorte de harpe mécanique qui génère des sons aléatoires, sonnant le temps qui passe, qui rythme et donne vie au livret de Samuel Achache… Une jeune femme apprend par téléphone la mort de sa mère qui au même instant entre chez elle, belle, jeune et apparemment bien vivante. Sur cette base inexplicable, Samuel Achache déroule le sens de la vie et toutes ces choses inexpliquées que le metteur en scène a récoltées lors de différents interviews pour pouvoir nous offrir cet opéra jouissif et souvent loufoque mais toujours empreint d’un délicieux parfum onirique qui ne peut qu’emporter avec lui les spectateurs dans un instant suspendu de douce rêverie.… ALLEZ AU DOSSIER AVIGNON 2025

KLODIN ERB « CURTAIN FALLS DOG CALLS L’art de Klodin Erb vous touche. Couche après couche, l’artiste révèle ses univers picturaux expressifs et fantastiques. Forts et fragiles, sérieux et drôles, sensuels et raisonnés, les peintures, œuvres textiles, installations et vidéos de Klodin Erb dissolvent les oppositions et les hiérarchies. L’artiste transcende les frontières de la peinture, explorant et élargissant son médium : avec ses multiples métamorphoses, son art est libérateur. Curtain falls dog calls est la plus grande exposition personnelle institutionnelle à ce jour de l’artiste, lauréate du Prix Meret Oppenheim en 2022... LIRE LA SUITE

HOMMAGE : ROBERT WILSON « EINSTEIN ON THE BEACH » Bob Wilson a disparu le 31 juillet dernier. Retour sur sa pièce iconique « Einstein on the Beach » (1976) : (…) Le temps glisse, suit des lignes de fuite, se retourne et puis revient. Balancement et étirement de la métrique qui aboutit finalement à une plongée sensible dans la chair épaisse de la dimension quatre. Cette pièce est une pelote faite de circonvolutions et de spirales aspirantes. Nous voilà au cœur de la fascination. Pris dans le sortilège, nous succombons. Il faut dire que l’entrée dans l’écriture répétitive de Philip Glass et dans l’univers maniaque de Robert Wilson ne se fait pas sans une certaine appréhension. Serons-nous capables d’absorber ces notes qui martèlent sans fin notre tympan et de comprendre les images d’infini produites par ces mouvements mystérieux ? Si dans un premier temps la raison résiste, le corps, quant à lui, lâche. A partir de ce qu’il perçoit, il fabrique des sensations simples et complexes à la fois. Il se laisse envahir par des canons polyphoniques dans lesquels nous nous immergeons afin qu’ils nous révèlent des endroits insoupçonnés. Comme souvent chez Robert Wilson, la gestuelle est précise et compulsive, conçue sur la lame d’un rasoir. Les décors, appuyés par des découpes de lumière crue, créent des espaces imaginaires et nous transportent dans un monde impossible. Ce monde nous renvoie à une monotonie et un futurisme issus d’une autre planète. Les hommes et les femmes sont comme des objets mus de ces « esprit animaux » chers à Descartes. Une étrange nécessité les guide à travers une épopée qui se rapproche du rêve… LIRE LA SUITE

UN DIMANCHE SANS FIN : MAURIZIO CATTELAN EN CURATOR Un dimanche sans fin. Un temps suspendu entre loisir et révolte. Pour célébrer ses 15 ans, le Centre Pompidou-Metz invite le public à une plongée vertigineuse dans l’histoire de l’art à travers Un Dimanche sans fin, une exposition hors normes qui investit l’ensemble du musée. Depuis son ouverture, le Centre Pompidou-Metz a eu le privilège de présenter de nombreuses œuvres de la collection du Centre Pompidou. Pour célébrer ce riche partenariat, cette exposition montre des œuvres rarement exposées et des pièces dont on ne soupçonne pas la présence dans la collection, en mettant à l’honneur les mouvements de l’histoire de l’art dans leur pluralité. Y sont présentés en majesté l’extraordinaire mur de l’atelier d’André Breton ainsi que la table de jeu d’échecs de Marcel Duchamp, qui a récemment rejoint la collection du Centre Pompidou. L’exposition aborde la notion de dimanche, un sujet plurivoque qui a suscité chez le collectif de commissaires – réunis autour de l’artiste Maurizio Cattelan – de multiples associations, ce thème soulevant des questions sociales, politiques et esthétiques qui traversent notre société aujourd’hui... LIRE LA SUITE
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ISSN 2258-6474(Edit)





















