A LA UNE D’INFERNO #67

INFERNO ART, SCENES, ATTITUDES
il n’y aura pas de miracles ici




GIAN MARIA TOSATTI A MILAN  Gian Maria Tosatti (Rome, 1980 ; vit et travaille à Naples) est l’un des artistes italiens les plus intéressants de ces dernières années Il a représenté l’Italie à la 59e Biennale de Venise en 2022. Le travail de Tosatti se concentre sur les notions de collectivité et de mémoire, en leur signification historique, politique et spirituelle. Avec une intervention sans précédent dans l’espace Shed, Tosatti offrira aux spectateurs une chance de découvrir des aspects de sa pratique qui n’ont jamais été introduits auparavant. L’exposition se compose de deux séries d’œuvres présentées pour la première fois au Pirelli HangarBicocca. Bien que Tosatti ait délibérément développé l’exposition pour répondre à l’appel d’un projet rétrospectif, il a créé de nouvelles œuvres qui incarnent les sentiments qui ont influencé ses recherches au cours des deux dernières décennies. Le corps de l’œuvre est construit autour d’éléments à grande échelle qui incarnent un dialogue avec le Zeitgeist (l’esprit du temps) et le sentiment de la génération à laquelle appartient l’artiste. Les pièces sont conçues comme des « miroirs », des questions ouvertes qui confrontent directement le visiteur…  LIRE LA SUITE
MIET WARLOP : ONE SONG Miet Warlop est en tournée internationale avec sa dernière création « One Song » créée au dernier festival d’Avignon. Six batteries, donc, une contrebasse, un violon, des claviers sont coincés dans des agrès de sports… le numéro 33 de cette dream orchestre team se saisit du violon, le 99 de la contrebasse, le 27 du clavier et le 45 de la batterie. Ce quatuor, bien dirigé par un métronome sonorisé, se lance à corps perdu dans une musique puissante. Le Helfeast à converti Avignon… ! Une rupture classique nous donne à entendre Bach pendant que les autres font une pause bien méritée devant cette performance vocale et musicale… LIRE LA SUITE
JOAN MIRO, LA REALITE ABSOLUE. Le Musée Guggenheim Bilbao présentejusqu’au 4 juin « Joan Miró. La réalité absolue. Paris, 1920-1945″ une exposition qui retrace la trajectoire de l’un des artistes les plus importants du XXe siècle, entre 1920 et 1945. Cette période fondamentale dans l’œuvre de Miró (Barcelone 1893 – Palma de Majorque 1983) débute avec son premier voyage à Paris, ville clé pour son œuvre et dans sa biographie. Elle s’achève l’année où, après avoir terminé ses Constellations (1940-1941), à un moment il peint très peu, Miró crée une grande série d’œuvres sur fond blanc qui consolide son langage de signes flottants sur des fonds énigmatiques. Les 25 années de carrière retracées par cette exposition témoignent d’un bouillonnement constant d’idées nouvelles, des débuts du réalisme magique au langage des signes constellés. Au cours de ces évolutions, l’intérêt de Miró pour l’art préhistorique s’impose, notamment pour les peintures rupestres, les pétroglyphes et les statuettes, comme en font part ses propres carnets dans lesquels il affirme son ambition de revenir aux sources de l’art pour en retrouver le sens spirituel originel... LIRE LA SUITE
ENTRETIEN AVEC JAN MARTENS La dernière création de Jan Martens, « Futur Proche » est actuellement en tournée internationale. nous republions l’interview du chorégraphe reccueillie en mai dernier à l’aube des premières représentations.Une oeuvre superbe, un véritable ovni qui aura marqué les esprits ; « Futur Proche », la démesure. Attention, si vous n’aimez pas le clavecin ou plutôt le son du clavecin et la musique contemporaine, n’y allez pas, les autres courrez vite voir « Futur proche » du talentueux et remarquable chorégraphe belge Jan Martens. Sublime, aride, austère mais belle et passionnante, avec dix-sept danseuses et danseurs, toutes et tous éblouissant(e)s, notamment les deux enfants qui ne s’économisent pas. Issu(e)s du Ballet d’Anvers, on les imaginait mal relever le défi de cette modernité…La première image donnera le ton. Un banc, immense, qui fait quasi tout le long de la scène de la Cour d’honneur du Palais des Papes, comme une frontière. Un clavecin posé de face au public, plus à jardin… Les danseurs sont déjà là. Dès que l’incroyable virtuose Goska Isphording entre, comme au garde à vous, les interprètes se placent par groupe de deux ou trois, autour du banc, assis dessus ou à côté… LIRE LA SUITE
MELLIZO DOBLE  Israel Galván et Niño de Elche sont en tournée internationale avec leur superbe « Mellizo doble » (et notamment à Paris en février). Retour sur ce duo flamenco à nu, d’une rare puissance, donné par deux des plus grands artistes de la discipline : Plateau nu, blanc, quelques instruments ordinaires d’un cantaor ordinaire -micro sur pied, carón, guitare espagnole – et ceux du bailaor -assortiment de zapatos, tambour de bois comme un tablao minuscule, cymbale, grande caisse de bois écru – et c’est à peu près tout. Scène blanche et nue, éclairée de blanc cru. Comme le public aussi, sous la lumière, pour une fois. Et les deux flamencos, en noir et blanc, et inversement, se répondant. On pourrait croire à un récital typique comme le genre en produit habituellement. Il n’en est rien. Nous allons assister à une mise à nu systématique de la mécanique de l’Art flamenco, une introspection de ses codes et vocabulaire. Le danseur comme le musicien s’y emploient depuis toujours, l’un dans ses subtiles pièces chorégraphiques, qui ont réinventé en profondeur le Flamenco. Depuis Galván, on ne danse plus du tout de la même façon, tous les bailaores qui se respectent en ont conscience. Avec de Elche, désormais le Flamenco s’est enrichi d’une ductilité musicale riche, ouverte, éveillée. L’un et l’un sont le double parfait de l’autre, puisant dans leur virtuosité fabuleuse la matière propre à révolutionner leur art… LIRE LA SUITE.
RETOUR SUR LA 59e BIENNALE DE VENISE  La 59e Biennale d’Art contemporain de Venise, après deux années de pandémie et d’annulation, a fermé ses portes le 22 novembre dernier. Retour sur un programme résolument féministe, mais teinté d’une certaine nostalgie « belle époque » un peu déplacée, le tout hanté par une actualité brûlante aux portes de l’Europe qui instille son petit venin déprimant et déstabilisant… 80 % d’artistes de l’exposition « The Milk of Dreams » programmée par la curatrice générale Cecilia Alemani sont des femmes. Un signal fort dont on aurait apprécié cependant qu’il se traduise par des oeuvres importantes desdites artistes choisies. Or, l’exposition centrale de la biennale, « The Milk of Dreams », se contentait souvent de proposer un catalogue engagé, certes, mais pauvre en propositions percutantes. Beaucoup d’oeuvres, mais peu convaincantes et surtout, un parti-pris de la curatrice de faire honneur aux artistes femmes du Surréalisme, sur-représentées. Soit, un siècle après, il est important de les fêter, elles ou leurs descendantes, mais bon, nous aurions préféré des oeuvres conséquentes et surtout bien présentées pour les célébrer… ALLER DANS NOTRE DOSSIER . ALLER SUR « NEWS » RETOUR A LA UNE/HOME PAGE

ISSN 2258-6474(Edit)

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