67e FESTIVAL D’AVIGNON : ANGELICA LIDDELL, PING PANG QIU LE 5 JUILLET

ping pang qiu

FESTIVAL D’AVIGNON 2013 : PING PANG QIU : ANGELICA LIDDELL / texte, mise en scène, scénographie et costumes Angélica Liddell / avec Fabián Augusto Gómez Bohórquez, Lola Jiménez, Angélica Liddell, Sindo Puche / Du 5 au 11 juillet (relâche le 9), Gymnase Mistral 19 h. le 5, 15h. les autres jours.

La 67e édition du Festival ouvre donc ce 5 juillet, avec notamment le Ping Pang Qiu d’Angélica Liddell, qu’elle donnera au gymnase Mistral à 19h.

Angelica Liddell a été révélée au public lors de l’édition 2010 du festival, avec son superbe « La Casa de la Fuerza », qu’elle avait monté au Cloître des Carmes. Ce fut un choc pour tous, dont l’onde continue de se propager encore. L’an passé, à nouveau, Angélica Liddell revenait à Avignon avec « Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme : un projet d’alphabétisation », une oeuvre d’une puissance formelle et émotionnelle rare.

Pour « Ping Pang Qiu », Angélica Liddell s’installe autour d’une table de pingpong, en compagnie de Lola Jiménez, de Fabián Augusto Gómez Bohórquez et de Sindo Puche, qui déjà l’accompagnaient dans sa création de l’an passé. « Au début, je voulais juste raconter une histoire d’amour » commente t-elle à propos de cette pièce présentée cette année. Le ping-pong, dans lequel les joueurs chinois excellent, est un sport soumis à des règles strictes et ceux qui le pratiquent doivent observer une discipline rigoureuse.

De la discipline, il en faut aussi pour faire l’apprentissage de la langue chinoise comme en a fait l’expérience Angélica Liddell, qui le place aujourd’hui au cœur de sa pièce : « Une tâche colossale pour supporter le désespoir. » Dans ce spectacle, il est question d’amour, mais d’un amour contradictoire : celui d’Orphée pour Eurydice à qui, par amour, il donna une seconde fois la mort ; celui d’Angélica Liddell pour la Chine, gouvernée par un régime en contradiction avec toute quête de beauté et de liberté. « Voilà pourquoi je parle de mon amour de la Chine, parce que plus tu aimes la Chine, plus tu ressens de la tristesse, parce que la Chine n’existe pas, la Chine est la destruction de la Chine. » En Chine, Angélica Liddell se sent tellement étrangère, tellement seule, qu’elle y trouve une certaine paix, une paradoxale liberté. Car Ping Pang Qiu est aussi le fruit d’un autre apprentissage : celui de la solitude. (CV)

A lire également dès le 5 juillet, l’interview d’Angélica Liddell dans le semestriel papier d’INFERNO, dont ce numéro d’été consacre un important dossier au Festival d’Avignon, avec une dizaine d’entretiens exclusifs…

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