YUE MINJUN CHEZ DANIEL TEMPLON EN NOVEMBRE

yue-minjun-untitled-1994_a4-825x1024[1]

YUE MINJUN / Galerie Daniel Templon, Paris / 9 novembre – 28 décembre 2013 / Vernissage : samedi 9 novembre de 12h à 20h00

Alors que la Fondation Cartier revenait en 2012 sur le parcours du peintre Yue Minjun, icône de l’art chinois contemporain, la Galerie Templon propose cet hiver et pour la première fois à Paris, un ensemble d’œuvres récentes et inédites de l’artiste, réunissant peintures et sculptures monumentales.

Probablement le peintre chinois le plus influent de sa génération, Yue Minjun s’est fait connaître par ses toiles ambigües, peuplées de personnages aux visages largement ouverts sur d’inquiétants sourires. L’artiste a adopté le rire comme thème central de son œuvre : rire stratégique, de dénonciation de l’absurdité du monde actuel, il peut se charger de sens différents et lui permet de « cacher son impuissance » ou de caricaturer l’uniformisation de la société chinoise.

Devenu le modèle immuable de tous ses tableaux, le portrait Yue Minjun est sans cesse réinterprété, parfois démultiplié, dans des compositions qui alternent éléments grotesques et poétiques. La nouvelle exposition à la Galerie Templon met en lavant le thème de la vanité et celui de l’autoportrait.

Yue Minjun est le représentant le plus connu des jeunes artistes chinois regroupés sous l’appellation de réalisme cynique, qui ont rompu avec le réalisme socialiste dans les années 1990. En ces temps de désillusion, liée à l’ouverture du pays au capitalisme de marché, ces créateurs sont « revenus à la peinture des choses authentiques et fiables » selon Yue Minjun.

Dans la nouvelle série exposée à la galerie, on retrouve les énigmatiques mises en scène du peintre, ses portraits d’un rose vif, riant à gorge déployée, découpés sur des ciels d’azur aux nuages immaculés. L’artiste use du gros plan cinématographique, mais aussi de jeux d’association d’images où la mort est désormais très présente. Il propose également des improvisations autour de l’histoire de l’art occidentale et orientale – avec des références aussi variées que Les femmes d’Alger ou les labyrinthes chinois. Les sculptures de l’artiste, monumentales, qui reprennent l’iconographie de sa peinture, seront montrées pour la toute première fois en France.

Né en 1962 à Daqing, Yue Minjun vit et travaille à Pékin. Après une participation remarquée à la Biennale de Venise en 1999, l’artiste a été exposé dans de nombreuses institutions internationales, notamment au San Francisco Museum of Modern Art en 1999, au Queens Museum de New York en 2007, à la Fondation Beyeler en 2011, et a bénéficié d’expositions personnelles au He Xiangning Art Museum de Shenzhen en 2006, au Queens Museum of Art de New York en 2007 et à la Fondation Cartier à Paris en 2012.

Galerie Daliel Templon, 30 rue Beaubourg 75003 Paris

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

  • Mots-clefs

    Art Art Bruxelles Art New York Art Paris Art Venise Biennale de Venise Centre Pompidou Danse Festival d'Automne Festival d'Avignon Festivals La Biennale Musiques Palais de Tokyo Performance Photographie Théâtre Tribune
  • Archives