FESTIVAL D’AUTOMNE : RABIH MROUE A L’HONNEUR AVEC « RIDING ON A CLOUD » ET « TRILOGY »

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FESTIVAL D’AUTOMNE : Rabih Mroué « Riding on a cloud » : 6 > 11 oct TCI, Théâtre de la Cité Internationale / « Trilogy » : 14 au 18 octobre Théâtre de la Bastille.

Rabih Mroué est à l’honneur dans cette 43e édition du festival d’Automne, avec son « Riding on a cloud » présenté au TCI (du 6 au 11 octobre) et sa « Trilogy » (« Pixelated Revolution », « The Inhabitants of Images », « On Three Posters ») présentée au Théâtre de la Bastille…

Riding on a cloud est l’histoire d’un blessé qui cesse de l’être et redécouvre le langage, l’histoire d’une vie en équilibre instable, pleines de rumeurs, de documents tronqués, d’oublis et de ressouvenirs. Une autobiographie familiale que Rabih Mroué utilise pour ouvrir des perspectives, des questions, des discussions.

« Riding on a cloud c’est le sujet le plus sensible que j’ai jamais approché, c’est l’histoire de mon frère, une histoire très dramatique que j’ai voulu rendre non dramatique, non tragique, car je ne veux pas que les gens soient dans l’émotion. » (Rabih Mroué)

Rabih Mroué est un artiste des frontières. Le théâtre est son lieu, autant que la performance, les installations, la vidéo et l’univers des images. S’il se tient à la croisée des genres, s’il propose une forme de théâtre élargi, c’est sans doute qu’il ne croit pas que les choses soient si violemment séparées : dans son monde, la fiction et la réalité se confondent, les souvenirs deviennent vivants, les images sont parfois plus vraies que la vérité. Dans son monde, le passé n’est pas mort, il n’est même pas passé. En 1990, la guerre civile libanaise s’achevait officiellement. Rabih Mroué avait 23 ans. En 1991, une loi d’amnistie générale effaçait tous les crimes passés. Sans doute, cette loi était-elle nécessaire, mais on comprend que cette incitation nationale à oublier puisse donner, au contraire, furieusement envie de se souvenir.

L’œuvre de Rabih Mroué interroge avec constance quelle mémoire est possible, de quels outils nous disposons aujourd’hui pour la (re)constituer —d’où son goût des images et des technologies de l’enregistrement. Surtout Rabih Mroué, comme d’autres artistes de sa génération, se demande quel usage politique les artistes libanais peuventfaire de cette mémoire qu’ils créent ou recréent.

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