« NEVRALGIES » : GROUP-SHOW GALERIE MAIA MULLER

Dictatorship 3_8 - De la s+-«rie Poverty Pornography - Archival Pigment ink - 112 x 112 cm - 2012

NEVRALGIES – Carte blanche à Myriam Mihindou / Group-Show / Galerie Maia Muller / Du 6 septembre au 25 octobre 2014.

La Galerie Maia Muller confie une carte blanche à l’une de ses artistes : Myriam Mihindou. Plutôt qu’une exposition thématique, elle fait le choix d’inviter des artistes avec qui elle a travaillé, des artistes qu’elle estime et dont elle partage les réflexions. L’exposition repose ainsi sur la rencontre de leurs œuvres. Le titre, Névralgies, atteste des douleurs, des préoccupations et des traumatismes que les artistes travaillent à la racine. Il est ainsi question de l’histoire de l’esclavage, de la colonisation, de la condition et de la représentation des femmes, mais aussi de spiritualité et de rituels. Des sujets et des questions que Myriam Mihindou développe au sein de son propre travail. En ce sens, elle est, comme le précise Simon Njami, « le point névralgique » de l’exposition. : ce à partir de quoi la réflexion va s’étendre.

La pluralité des mediums (peinture, dessin, sculpture, vidéo), engage une richesse des vocabulaires qui résonnent et/ou dialoguent ensemble. La rencontre permet l’extraction de ce que Myriam Mihindou appelle les « cellules de mémoires » : nos corps, nos histoires, nos expériences, nos doutes, nos questions, notre mémoire. Chacun des artistes fouille une mémoire, à la fois personnelle et collective, pour faire jaillir des fragments de réponses. Le choix des artistes, Africains, Européens, Américains et diasporiques, accentue la dimension relationnelle de l’exposition. Avec un regard singulier, ils sondent l’histoire et l’identité noire. « L’artiste peut être un guérisseur, un inventeur de mondes, un travailleur qui active des relations sociales, un chercheur à la recherche de paradis perdus, un électricien générant de nouvelles connexions, un théoricien étudiant les identités culturelles et leurs déplacements, ou un ouvrier déboulonnant les constructions hermétiques des pouvoirs en place. » (Rosa Martinez, critique d’art et commissaire d’exposition). Les artistes névralgiques engagent alors une résistance envers une lecture univoque de l’Histoire, de l’art et des cultures de manière globale. Par la transgression et la radicalité, ils s’emparent de traumas profondément enfouis, pour les bousculer, les éclairer, pour finalement tenter de les apaiser.

Julie Crenn

Artistes invités : Omar Ba / Ronan Barrot / Kudzanai Chiurai / Damien Deroubaix / Ayana V Jackson / Miguel Marajo / Myriam Mihindou / Mega Mingiedi / Boris Nzebo / Berni Searle

Plus d’informations / http://www.galeriemaiamuller.com/

B. Searle - Once Removed, Lap I, 1_5 - Archival pigment ink on cotton rag paper - 112 x 95 cm - Edition de 5ex + 1EA

Visuels : 1 : Ayana V Jackson – Dictatorship 3/8 – De la série poverty pornography – 112 X 112 cm – courtesy Galerie Baudoin Lebon Paris / 2 : B. Searle – Once Removed, Lap I, 1_5 – Archival pigment ink on cotton rag paper – 112 x 95 cm – Edition de 5ex + 1EA, courtesy Galerie Particulière Paris

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

  • Mots-clefs

    Art Art Bruxelles Art New York Art Paris Art Venise Biennale de Venise Centre Pompidou Danse Festival d'Automne Festival d'Avignon Festivals La Biennale Musiques Palais de Tokyo Performance Photographie Théâtre Tribune
  • Archives