ALLAN MCCOLLUM, CLAUDE RUTAULT : « A VENDRE », GALERIE MFC-MICHELE DIDIER

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ALLAN MCCOLLUM, CLAUDE RUTAULT :  » A VENDRE » / Galerie mfc-michèle didier / 1er avril – 18 juin 2016 / Vernissage le 31 mars.

une proposition inédite et exceptionnelle, fruit d’une collaboration entre l’artiste français Claude Rutault et l’artiste américain Allan McCollum. L’exposition sera inaugurée le 31 mars 2016 à la galerie mfc-michèle didier et se déroulera du 1er avril au 18 juin 2016.

A VENDRE, exposition se construit sur une suggestion de Claude Rutault faite à Allan McCollum de repeindre une Collection of Sixteen Plaster Surrogates, proposition acceptée immédiatement par Allan McCollum avant d’être complétée de deux autres oeuvres réalisées à quatre mains.

Au commencement, une proposition. Repeindre ce qui a déjà été peint. Recouvrir plâtre et peinture émaillée. Appliquer à nouveau la couleur pour que le substitut de cadre, de Marie-Louise et de ce qui semble avoir été un jour image disparaisse pour mieux refaire surface, devenir support.

Au commencement donc, une proposition. Celle de Claude Rutault faite à Allan McCollum. Repeindre une Collection of Sixteen Plaster Surrogates de 1988, de la même couleur que le mur sur lequel elle est accrochée.

Ce premier geste de peinture par Claude Rutault sur une œuvre d’Allan McCollum va se voir, au cours des échanges préparatoires entre les deux artistes, complété par deux autres actions. Deux actions qui vont renverser le principe initial de superposition de l’un sur l’autre.

La première action consiste en un empilement de toiles préparées destinées à servir de socle à une Collection of Four Perfect Vehicles d’Allan McCollum. La seconde s’inscrit dans la même démarche mais diffère à la fois dans le choix des toiles – puisqu’il s’agit de toiles de lin vierge, dites non peintes – et des œuvres qu’elles accueillent – puisqu’il s’agit cette fois d’une Collection of Three Natural Copies from the Coal Mines of Central Utah de 1994-1995.

La proposition se résume donc ainsi: Claude Rutault sur Allan McCollum puis Allan McCollum sur Claude Rutault. Mais bien plus qu’une proposition, il s’agit en réalité d’un nouvel énoncé aux «définitions/méthodes», terme utilisé par Claude Rutault dès 1973 pour désigner les écrits fixant les «conditions d’existence*» de ses œuvres.

Avec À VENDRE, EXPOSITION à la galerie mfc-michèle didier, Claude Rutault pousse le geste de peinture à l’extrême, questionne les limites de l’œuvre collaborative, met à mal le concept de paternité pour réouvrir le champ des possibles. Dés lors, titres originaux et individuels n’ont plus lieu d’être. L’exposition bien qu’articulée en trois parties (Partie 1, Partie 2, Partie 3) ne forme qu’une seule et unique œuvre.

Indissociable. C’est d’ailleurs ce que le panneau, suspendu dans l’une des vitrines de la galerie, signale au visiteur et potentiel preneur en charge: À VENDRE, EXPOSITION

Image: Allan McCollum, « Plaster Surrogates », 1985, 20 éléments en céramique à froid / Copyright the artist.

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