DAVID HOCKNEY, RETROSPECTIVE, CENTRE POMPIDOU

David Hockney – Rétrospective – Centre Pompidou Paris – 21 juin – 23 octobre 2017.

Le Centre Pompidou en collaboration avec la Tate Britain de Londres et le Metropolitan Museum de New York présente la plus complète exposition rétrospective consacrée à l’œuvre de David Hockney.

L’exposition célèbre les 80 ans de l’artiste. Avec plus de cent soixante peintures, photographies, gravures, installation vidéo, dessins, ouvrages… incluant les tableaux les plus célèbres de l’artiste tels les piscines, les double portraits ou encore les paysages monumentaux..; l’exposition restitue l’intégralité du parcours artistique de David Hockney jusqu’à ses œuvres les plus récentes.

L’exposition s’attache particulièrement à l’intérêt de l’artiste pour les outils techniques de reproduction et de production moderne des images. Animé par un désir constant de large diffusion de son art, Hockney a, tour à tour, adopté la photographie, le fax, l’ordinateur, les imprimantes et plus récemment l’i Pad : « la création artistique est un acte de partage ».

Depuis les années cinquante, David Hockney produit une œuvre joyeuse, inventive, curieuse. Assumant l’héritage des fondateurs de la peinture moderne, il retient de Matisse l’usage d’une couleur intense et expressive, l’ambition de faire de chaque tableau l’expression d’une célébration de la « joie de vivre ».

A Picasso, il emprunte sa liberté stylistique, son invention d’une optique- celle du cubisme- capable de rendre compte de la mobilité, de la durée, inhérentes à notre perception. Hockney n’a cessé de démontrer qu’un l’œil cultivé, qu’une main entraînée, restent les meilleurs outils d’une riche représentation du monde. A l’obsolescence supposée de la peinture à l’âge de la technique, il oppose ses images nourries de la photographie, du fax, des photocopieuses, de l’image en mouvement, des tablettes graphiques….

Les soixante années d’activité que résume la présente rétrospective démontrent que ses peintures d’une Californie hédoniste et superficielle, qui ont fait sa gloire, sont aussi les écrans trompeurs ayant pu occulter la complexité d’une œuvre qui s’impose aujourd’hui comme une enquête érudite et complexe sur la nature, le statut des images, les lois phénoménologiques qui prévalent à leur conception et à leur perception.

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