LE CORPS COLLECTIF FAIT SA « MEUTE » AU PALAIS DE TOKYO

PERFORMANCE : « La Meute » / Le Corps Collectif / Palais de Tokyo le vendredi 5 octobre à 20h.

Le Corps Collectif est un groupe de 13 performeurs sous la direction de Nadia Vadori Gauthier. Invités par la galerie Utopia, ils présenteront une « Meute » le vendredi 5 octobre prochain à 20h au Palais de Tokyo.

Leurs recherches, basées sur la philosophie de Spinoza, Deleuze et Bergson notamment, s’articulent autour du concept du corps sans organes. Le corps est vécu comme un processus, un flux, c’est un corps poétique ouvert, poreux, toujours en devenir. Il accueille les différences et n’unifie rien. Il aime ses disparités. « Le Corps Collectif » propose deux sortes de performances, dont cette « Meute » donnée au Palais de Tokyo le 5 octobre :

« La Meute » est une performance pouvant aller de 20 minutes à plusieurs heures où « Le Corps Collectif » expérimente corporellement le devenir animal (Deleuze) en se peignant nus, puis en évoluant au sol de façon méditative, entre rapidité et lenteur, sans agressivité. La Meute est douce et inclusive.

Glisser dans la sensation pure. Devenir épiderme. S’articuler aux autres. Avoir des organes mouvants. Devenir un assemblage vivant, un corps collectif. Etre renouvelé sans cesse. Devenir animal, changer de plan, de peau, de corps, de vitesse, devenir multiple, s’associer avec ses semblables, faire meute. Faire en sorte que notre envers soit notre véritable endroit.

La meute est un manifeste poétique.
La meute est un processus de réalité.
La meute affi rme la réalité de la dimension poétique de l’existence.
La meute affi rme en acte son appartenance au vivant, à la meute des créateurs, des enfants.
La meute est monochrome
La meute glisse vers l’autre sens du sens.
La meute explore l’intervalle l’organisme et le corps sans organes.
La meute est un corps poétique.
La meute est un corps rythmique.
La meute est un corps ouvert à vitesses et identités variables.
La meute est un agencement de multiplicités.
La meute est un phénomène ondulatoire qui se propage par contagion.
(car il n’est rien de plus contagieux que la vibration de la matière)

Site : www.lecorpscollectif.com

Visuels copyright Le Corps Collectif.

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