NAVID NUUR, « WHEN DOUBT TURNS INTO DESTINY », MAX HETZLER PARIS

Navid Nuur – « When doubt turns into destiny » – galerie Max Hetzler, Paris – 6 avril au 11 mai 2019. vernissage le 6 avril 18-20h.

When doubt turns into destiny est la cinquième exposition de Navid Nuur à la galerie Max Hetzler. Ce sera sa seconde exposition personnelle dans son espace parisien.

L’œuvre de Navid Nuur témoigne d’une fascination certaine pour le processus, la dispersion, la dissémination ainsi que les éléments éphémères comme la lumière et les projections. Qualifiant ses œuvres d’« interimodules », l’artiste exprime ainsi une manière singulière de penser et d’appréhender la temporalité. Le terme décrit un état intermédiaire des choses, soulignant leur aspect temporaire ainsi que leur interdépendance.

Pour cette exposition, Navid Nuur explore les concepts d’espace privé et public qui fait partie intégrante des œuvres.

Navid Nuur joue avec la frontière ténue entre espace public et privé dans une œuvre réalisée avec des barrières de chantiers de construction ainsi que des cadenas usagés remodelés. L’objet industriel que l’on trouve normalement dans la sphère publique est ici temporairement transposé dans une sphère privée. Les barrières et les cadenas s’entremêlent dans une sorte de confrontation entre l’artisanal et la machine.

L’exposition interroge également la valeur et les réseaux de diffusion des œuvres. Les visiteurs sont ainsi invités à prendre une feuille de papier puis à la frotter contre un tableau en métal. Les dessins ainsi créés, comme imprégnés de l’essence de l’exposition, suivent leur propre destinée; depuis l’espace privé de l’artiste au sein de la galerie jusqu’à l’univers personnel du visiteur.

Les notions de doute et de destin évoquées dans le titre de l’exposition, When doubt turns into destiny, connectent l’ensemble des œuvres exposées. Le hasard et l’intuition jouent un rôle majeur dans le processus créatif de Navid Nuur.

Les céramiques par exemple résultent d’un long processus. Navid Nuur déambule dans Paris, les poteries crues à la main, les pressant contre divers éléments afin de les imprégner de l’esprit de la ville. Les céramiques sont ensuite cuites puis émaillées à l’aide de matériaux récoltés au cœur même de la capitale, comme des pierres et des ordures. Les formes primitives des poteries sont comme nourries par l’histoire de la ville. Les objets sont des “activités”. Ils prennent vie grâce à la chaleur et la lumière, l’artiste laissant apparaître les différentes étapes de création.

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