CARNETS DE TEL AVIV #05 / DANSE CONTEMPORAINE EN ISRAËL (2) : EMANUEL GAT, YASMEEN GODDER, RENANA RAZ, ET NOA WERTHEIM… LÂCHENT LES RÊNES
CARNETS DE TEL AVIV par Sabine Huynh : DANSE CONTEMPORAINE EN ISRAËL (2) : EMANUEL GAT, YASMEEN GODDER, RENANA RAZ, ET NOA WERTHEIM.
Comme pour le premier volet de « Danse contemporaine en Israël » (Carnets de Tel Aviv #04)*, des chorégraphes israéliens interviewés durant l’été 2012 ont répondu à des questions qui tournaient autour de certains mots. Pour ce second volet, explorons les mots inspiration, imagination, thèmes & histoires, théâtre, contraintes, musique et écriture.
Alors qu’il est arrivé encore récemment à Yasmeen Godder (Yasmeen Godder Dance Group) de collaborer avec les danseurs de la compagnie Batsheva, Emanuel Gat (Emanuel Gat Dance), Renana Raz (Renana Raz Dance Group) et Noa Wertheim (Vertigo Dance Group) travaillent chacun(e) de leur côté et n’en produisent pas moins des oeuvres aussi remarquées que leurs collègues. J’ai eu la chance d’assister à des spectacles de Godder, de Wertheim et de Raz. Je n’ai encore rien vu d’Emanuel Gat, qui vit en France, mais nous nous sommes rencontrés à l’occasion de l’un de ses séjours à Tel Aviv.
Le spectacle « Storm End Come » (2011) de Yasmeen Godder montre le tremblement des corps et des sens dans l’imminence d’une catastrophe naturelle, ou après un désastre. Godder pense qu’il diffère de ceux qu’elle a chorégraphiés auparavant car il est moins théâtral et plus abstrait.
« Storm End Come » est une expérience hors du commun : un mélange de tension et d’émotions sur une chorégraphie électrifiante et exaltée, qui donne envie de se lever, de sauter sur scène, de courir, sauter, suer, haleter, crier, s’emparer des mains, des jambes, des cheveux, tirer… « Storm End Come », cathartique, nous libère de nous-mêmes : le spectateur, happé, finit par fusionner, au moins au niveau émotionnel, avec les danseurs, qui incarnent des bêtes. Le spectacle met les sens à rude épreuve : la puissance de la musique expérimentale et électro-acoustique de Hajsch percute les tympans et bourdonne dans les têtes et les muscles longtemps après avoir quitté la salle. La performance incroyablement physique, sensuelle et précise des six danseurs reste imprimée sur les rétines.
Godder admet que « Storm End Come » remue les spectateurs et qu’il est normal qu’à un moment donné le corps et les sens saturent. Un an et demi de travail impliquant énormément de recherche à effectuer et de défis à relever ont produit une performance à couper le souffle et totalement inoubliable.
Le spectacle « The Toxic Exotic Disappearance Act» (2012) a quant à lui été créé en six semaines, pour la compagnie Batsheva. Godder y a travaillé d’arrache-pied avec ses danseurs et ceux de Batsheva, en explorant d’abord des mouvements et des scènes avec les siens, puis en les enseignant par la suite à ceux de Batsheva, avec qui elle a aussi travaillé sur des improvisations. Cette façon d’oeuvrer était nouvelle pour elle et stimulante également, grâce aux échanges fructueux entre les danseurs.
« Mana » (2009) de Noa Wertheim et sa compagnie Vertigo est à mes yeux un spectacle à la fois mystique, intimiste et poétique. Mort et naissance s’y entremêlent, les lignes et cercles évoqués par les danses indiquent des directions, se joignent dans des spirales et tournent la rondeur du monde, de la femme, du sein et du ventre. Wertheim m’apprend que « Mana » est un terme plus de deux fois millénaire en hébreu et porte un sens cabalistique qui est « récipient de lumière ». Ce mot lui plaît aussi parce qu’on y entend le terme japonais « ma », qui signifie « espace entre deux choses, deux corps ». Le spectacle a été créé il y a trois ans et complète en toute beauté une trilogie colorée (« Birth of The Phoenix », dansé en plein air, est couleur boue et bordeaux, «White Noise » est en vert et bleu, Mana est en noir et blanc).
« You Make Remake » (2012) de Renana Raz offre une soirée divertissante tout en laissant un sentiment mitigé, car si le rire secouait la salle, l’émotion n’était pas toujours au rendez-vous. Le spectacle repose sur un concept : des danseurs dansent (pas toujours) dans de courtes scènes inspirées par (et parodiant) des vidéos choisies par Raz sur YouTube. Raz considère ces scènes comme des « commentaires » des vidéos en question. Personnellement, j’ai été très touchée par la séquence jouée et dansée par Renana Raz et Ofer Amram, « Snow», montrant un couple accablé de fatigue et de routine, mais je trouve que ses talents de chorégraphe étaient mieux déployés dans des créations profondes et intelligentes (non dénuées d’humour parfois) comme « We Have Been Called To Go »(2002), qui questionne les symboles de la société israélienne, ou « Kazuaria » (2006), dansé par cinq femmes et inspiré par la Debka, une danse folklorique druze habituellement dansée par des hommes. Raz précise qu’en général les femmes druzes ne dansent pas sur scène, à moins que ce ne soit dans des mariages. Avec « Kazuaria », elle désirait explorer la tension entre l’énergie dégagée par la Debka, une danse très masculine, et la douceur du corps féminin. « Kazuaria » est un spectacle saisissant qui mêle la Debka traditionnelle à la danse contemporaine. « Ov » – théâtre et danse – sombre et puissant, créé en 2008 avec Ofer Amram et librement inspiré de la pièce Le Dibbouk de Shalom Anski (1917), est tout aussi impressionnant.
INSPIRATION
Qu’est-ce qui inspire nos chorégraphes ? Noa Wertheim s’inspire parfois des mouvements du Tai Chi et du Chi Cong, de la lenteur, de l’énergie qui s’en dégagent. Renana Raz voue un culte à David Lynch et s’inspire énormément de tout ce qui est surréaliste. Pour « Ov », elle a voulu un spectacle de danse qui ressemble à un film d’horreur. Elle aime déranger les habitudes et les croyances. Elle s’intéresse à la tension qui existe entre ce que l’on voit et ce qui est dissimulé, « ce qui semble parfait vu du dehors mais qui en fait est pourri à l’intérieur, un peu comme la famille américaine ». Raz a récemment passé quelques mois au Texas dans le cadre d’une résidence offerte par la Fondation Schusterman : « Le Texas m’intriguait, la fiction et la réalité s’y mêlaient intimement, c’était fascinant ». Yasmeen Godder avoue s’inspirer constamment d’autres formes artistiques. Elle cite un tableau d’Henry Darger montrant la venue d’un orage, tableau mystérieux qui l’a fortement inspirée pour «Storm End Come ». Elle ajoute qu’elle est aussi très inspirée par le cinéma et qu’elle a toujours voulu que sur scène ses spectacles évoquent des films : « J’aimerais tant qu’on puisse voir des gros plans, des yeux, des empreintes digitales, comme au cinéma, où vous êtes transporté vers un autre monde et quand vous sortez votre perception de la réalité est transformée ; ça, ça m’inspire vraiment. Des gens comme Lars Von Trier m’inspirent ; j’ai adoré Dogville ».
Emanuel Gat répond qu’apprécier un film ou un morceau de musique ne va pas l’inspirer pour une chorégraphie, car il ne relie pas les choses de cette façon. Il est influencé par tout ce qu’il absorbe mais ses créations ne naissent pas d’idées spécifiques : « Mon travail n’est pas lié à ce qui m’influence. Quand je commence à créer, j’aime avoir l’esprit clair et observer ce qui se passe dans le studio, car le processus de création chez moi n’est pas esclave d’idées. Je vais au studio et je me lance. Des choses s’y passent forcément, parce que nous sommes vivants, parce que les danseurs sont vivants. J’observe et j’essaie de comprendre et de questionner ce qui ressort de ce que j’ai sous les yeux ».
IMAGINATION
Désirent-ils entraîner le public dans des mondes imaginaires ? Pour Wertheim, la réponse est non, d’une façon générale, même si elle aspire toujours à une certaine abstraction. Pour Gat, il est préférable de ne pas chercher à contrôler le spectateur. Tandis que pour Godder, permettre au spectateur de fantasmer est une chose qu’elle aime faire, un objectif même. L’onirisme et la fantaisie ne l’effraient pas : « Quelqu’un m’a dit un jour que quand il pensait qu’il avait compris ce qui se passait dans une scène, je le surprenais en la déconstruisant. Je crois qu’il n’avait pas tort parce que j’aime quand les choses ne sont pas claires, pas concrètes, quand le sens nous échappe, pour inviter l’imagination». Enfin, Raz répond affirmativement d’abord, en précisant que pour elle les lieux imaginaires sont des lieux abstraits. Puis elle ajoute qu’elle a quand même une préférence pour le concret, la relation à un contexte précis : « Il existe une différence entre la clarté et la superficialité. Je n’ai pas honte d’admettre que j’aime quand le public comprend ce que je lui montre, et que je veux qu’il se sente concerné par ce qui se passe sur scène. Je ne suis pas une chorégraphe qui se concentre uniquement sur la danse. Il m’arrive d’assister à des spectacles de danse et de me sentir totalement étrangère à ce que je vois, au monde qui se présente à mes yeux. Je n’y comprends rien, et cela n’a rien à voir avec l’histoire. Je me sens exclue, je n’ai rien à me mettre sous la dent, tout me paraît flou, et j’ai du mal à saisir l’essence et l’intention qui se trouvent derrière ».
THÈMES & HISTOIRES
Godder travaille à partir de thèmes, celui de « Storm End Come » était le désastre et la fragmentation de l’identité selon différentes couches de conscience, allant de la plus primale à la plus civilisée. Elle précise cependant qu’elle ne danse pas pour raconter des histoires, même si quelque chose qui n’est pas narratif au départ peut donner une histoire. Gat ne part jamais de thèmes. Il dit que les thèmes générés par une création constituent des dérivés du processus chorégraphique, en aucun cas son point de départ. « Tout peut constituer un point de départ, mais ce n’est pas important, car ce qui est créé provient du processus, du mouvement. Les décisions que l’on prend en chemin sont importantes, la chorégraphie vient du processus et non d’une idée ». Quant aux histoires, il dit que l’on peut certainement en tirer de toute chorégraphie parce que la danse repose sur des danseurs, des personnes vivantes, mais que chaque spectateur y verra une histoire différente.
Wertheim ne travaille pas avec des thèmes non plus, elle aime trop l’abstrait. « La création peut éventuellement se parer d’une histoire, mais à ce moment-là elle vient des gens avec qui je travaille ». Elle ne cherche pas particulièrement à raconter des histoires, cela ne l’intéresse pas et ne l’intéresse pas non plus quelle histoire le public va trouver dans sa création. Raz quant à elle aime le concept, la bonne idée, le thème qui l’aidera à démarrer. « Ma première création, « With Joy Always », traitait de thèmes juifs. Alors j’ai été taxée dans le monde de la danse comme la chorégraphe qui ne traitait que de thèmes juifs ou israéliens. C’est drôle parce que je peux décider demain d’aller explorer la culture américaine ou européenne. Je suis très au diapason avec ce qui m’entoure. Quoi qu’il en soit, c’est vrai que ce que je fais est ancré dans un contexte israélien et un travail comme « We have been called to go» n’est pas vraiment exportable, je ne pense pas qu’on le comprendrait à l’étranger ». Il est important pour elle de raconter des histoires parce qu’elle veut parler des gens et les gens sont faits d’histoires. « Lorsque je suis sur scène, j’ai besoin de savoir qui je suis, quel personnage je joue, car je ne suis pas uniquement un corps qui exécute des mouvements dans l’espace. Je suis un personnage rempli de motivations, de conflits. Quand je regarde mon travail, j’y vois des scènes et non pas des séquences».
THÉÂTRE
En quoi la danse et le théâtre peuvent-ils être liés ? Godder considère que la dramaturgie est une composante de la danse, mais elle demande toujours à ses danseurs d’aller beaucoup plus loin : ils doivent non seulement jouer mais aussi ressentir profondément ce qu’ils sont en train de faire sur scène. Gat pense que cela dépend de la définition que l’on donne de la danse et du théâtre et de « l’être actant » que l’on recherche : « J’essaie toujours d’éliminer tout acte conscient de jouer la comédie, bien que j’aie conscience du paradoxe, étant donné que dans tout contexte de performance, on n’est pas dans la réalité et il faut prétendre. Cela ne m’empêche pas de viser à un état qui n’est pas dans le jeu ou la représentation, mais seulement dans l’événement chorégraphique qui se déroule au présent ». Wertheim évoque son spectacle « The Diamonds », qu’elle qualifie de « super théâtral » parce qu’il comportait une scène de mariage totalement réaliste. Selon elle, il s’agissait de sa seule création théâtrale et non abstraite. « En général, je préfère travailler à un niveau spirituel, qui n’exclut pas la chaleur du contact et de la communication, mais je ne suis pas trop dans le concret du théâtral ».
Quant à Raz (qui rappelons-le est aussi actrice), la seule des sept chorégraphes que j’ai interviewés dont les créations présentent explicitement des situations, des symboles et personnages que l’on peut qualifier d’ancrés dans la réalité et la culture israéliennes, elle pense que le lien entre la danse et le théâtre est tout à fait naturel. « Depuis que je suis toute petite je me sers du mouvement pour rester en contact avec mon monde intérieur. Cela ne me dérange pas de regarder des performances centrées uniquement sur le mouvement, mais elles ne m’émeuvent pas plus que ça : pour moi le mouvement est un outil qui sert à raconter des histoires, créer des personnages, et j’ai toujours été fascinée par le théâtre, donc je trouve que c’est normal que la danse et le théâtre aillent ensemble dans mon travail. J’adore la liberté que le langage de la danse donne au théâtre, car malgré le côté narratif, la danse me permet toujours de rester plus abstraite, puisqu’elle repose sur le corps et le mouvement, et non pas sur des mots et du texte. J’aime combiner le narratif et le mouvement».
CONTRAINTES
Nos chorégraphes établissent-ils des contraintes particulières ? Godder aime tester la tension entre une structure rigide et la souplesse qui peut exister à l’intérieur du cadre : « Il s’agit d’un véritable défi à relever, et à l’intérieur du cadre vous pouvez explorer les possibilités qui s’offrent ». Raz obéit certainement à des contraintes mais elle ne les établit pas à l’avance, celles-ci viennent avec le processus de création : « Mon travail ressemble à celui d’un réalisateur de films. Le réalisateur ne fait pas toujours le même genre de films : parfois il fait des films historiques, d’autres fois des films qui se déroulent dans l’espace… Je peux aboutir à des mondes complètement différents l’un de l’autre avec chaque spectacle, grâce à des contraintes différentes ».
Wertheim dit ne pas aimer la distance entre les êtres humains et elle pense que les contraintes dressent des barrières : « Quand je vois quelqu’un, je vois de l’énergie. Je ne vois pas l’âge, l’origine, je vois un être vivant, une personne. Je n’aime pas les contraintes, comme je n’aime pas la hiérarchie. J’entre au studio et nous sommes tous au même niveau, avec les mêmes libertés. Mes danseurs disent que je suis une vraie socialiste ! ». Je fais remarquer à Gat que j’ai vu un extrait d’un merveilleux spectacle qu’il a chorégraphié qui montrait des danseurs gardant constamment la même distance entre eux, quoi qu’il arrive : quand l’un bougeait, tout et tous bougeaient, reliés par un fil invisible. Il répond qu’il y a toujours des contraintes et que oui, effectivement, il aime en rajouter, juste pour s’assurer que l’espace en est saturé. Selon lui, « il existe d’abord des contraintes à cause de la taille du studio, puis il y a des contraintes à cause de qui sont les danseurs. Il y a toujours des contraintes, selon le moment, et les danseurs sont probablement la contrainte la plus importante : d’où ils viennent, comment ils réagissent. Les contraintes sont artificielles, elles ne sont pas déjà là, je les ajoute. Je dis par exemple à mes danseurs : maintenant faites la même chose mais avec la main en l’air, ou bien faites la même chose mais allongé au sol. Parfois les contraintes génèrent des situations intéressantes et nous aident à avancer».
MUSIQUE
La musique est d’une grande importance, selon Godder, dont les danseurs de « Storm End Come » connaissaient chaque note : «Elle peut avoir un gros impact sur l’atmosphère créée, et apporter des qualités cinématographiques, fantastiques, ou pittoresques ». « La musique est la forme artistique la plus élevée », nous dit Wertheim, « quelque chose d’intouchable et elle compte beaucoup dans mes créations, qui contiennent des gens qui chantent, qui parlent, sur de la musique folk ou des valses, des musiques qui participent au ressenti et complètent les mouvements. La musique constitue une composante importante dans mon travail de création, même si je travaille en général dans le silence. C’est seulement lorsque j’ai plus de la moitié de ce que je voulais faire que les musiciens arrivent ». Si Raz n’était pas photographe, elle serait musicienne. La musique peut générer une idée, un mouvement. Cependant, pour «Ov », elle a travaillé soit dans le silence, soit sur un fond de musique classique. Gat, qui se destinait à être musicien avant de découvrir la danse à l’âge de vingt-trois ans, nous confie : « La chorégraphie constitue une pratique musicale pour moi, si je puis me permettre d’élargir la définition du mot musique »
ÉCRITURE
Pour finir, quelle place a l’écriture dans le processus de création ? Il arrive à Raz de coucher ses idées à l’écrit pour tenter d’y mettre de l’ordre et de les clarifier. Godder se sert de l’écriture comme outil : beaucoup de discussions ont lieu au sein du studio, à la fois avant et après un spectacle, beaucoup de recherches sont entreprises, qui génèrent beaucoup d’idées et de matériel écrit. « Écrire m’aide aussi pour parler de mon travail lors des interviews par exemple. Il fut un temps où Gat écrivait aussi énormément pendant qu’il créait, mais il a cessé le jour où il a réalisé que cela le gênait dans le processus de création. « Si je n’écris rien, cela reste un souvenir vivant, une fois que c’est écrit, c’est fixé, figé, et ça me bloque dans la création. Je tenais aussi un carnet de croquis, mais j’ai arrêté ». Wertheim avoue ne rien écrire du tout. « Je lance d’abord des motifs, des idées, j’assigne des tâches aux danseurs, mais plus comme dans un jeu, puis les choses se tassent et prennent forme et c’est là que nous démarrons la composition. Quand je considère que j’ai assez de matériel en ma possession, je me laisse emporter par le courant et je lâche les rênes ».
Sabine Huynh, Tel Aviv, septembre 2012.
www.sabinehuynh.com
*À lire dans Inferno, le 1er volet des Carnets de Tel Aviv sur la danse contemporaine en Israël : https://inferno-magazine.com/2012/07/08/carnets-de-tel-aviv-04-danse-contemporaine-en-israel/
Les Carnets de Tel Aviv ne peuvent pas recenser tous les chorégraphes et compagnies de danse qui comptent en Israël, mais la danseuse Deborah Friedes Galili l’a fait et je vous recommande son excellent livre, Contemporary Dance in Israel : http://danceinisrael.com/book/
Son site est également incontournable (en anglais) : http://www.danceinisrael.com/
Les sites des chorégraphes et compagnies cités dans Les Carnets de Tel Aviv #04 et #05 :
Yasmeen Godder Dance group : http://www.yasmeengodder.com/
Emanuel Gat Dance : http://www.emanuelgatdance.com/
Renana Raz Dance Group : http://www.youmakeremake.com/ymr/Edition/02/Video.aspx?ID=13 / http://www.renanaraz.com/comingsoon.html
Noa Wertheim, Vertigo Dance Group : http://www.vertigo.org.il/index_eng.asp
La compagnie Batsheva : http://www.batsheva.co.il/en/
Inbal Pinto et Avshalom Pollak : http://www.inbalpinto.com/
Sharon Eyal sur Vimeo : http://vimeo.com/sharoneyal
Ohad Naharin : http://en.wikipedia.org/wiki/Ohad_Naharin
Visuels : /1 : « Storm End Come », Yasmeen Godder Dance Group © Gadi Dagon /2 : Yasmeen Godder © Daniel Tchetchik /3 : « The Toxic Exotic Disappearance Act », Yasmeen Godder Dance Group © Gadi Dagon /4 : Noa Wertheim © Eyal Landesman /5 : « Mana », Vertigo Dance Group © Gadi Dagon /6 : Renana Raz et Ofer Amram dans « Ov » © Arale /7 : Emanuel Gat © Gadi Dagon /8 : « Kazuarot », Renana Raz Dance Group © Naor Gamliel /9 : « The Rite of Spring », Emanuel Gat Dance © Gadi Dagon