MONTPELLIER DANSE : NABIL HEMAIZIA, « DU CHAOS NAISSENT LES ÉTOILES »

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MONTPELLIER DANSE : NABIL HEMAIZIA : DU CHAOS NAISSENT LES ÉTOILES – création – 6 juillet 20h/ 7 juillet 18h – Théâtre Jean Vilar, Montpellier.

Deuxième fois que Nabil Hemaïzia présente son travail au Festival Montpellier Danse, mais, cette fois-ci, seul aux commandes puisque depuis plus d’un an ce qui était « collectif » dans Deux temps trois mouvements et devenu « Compagnie »… Et c’est Nabil Hemaïzia qui s’y colle. Il constate même que ça lui plaît… qu’il aime bien cette idée « de diriger » les gens dans le sens de les faire se rapprocher de ses propres idées, de sa vision du spectacle qu’il a imaginé. Il pense même que la position du « chorégraphe-danseur » est un frein au processus créatif. Alors, bien sur, il l’a déjà fait, dû le faire pour des raisons essentiellement économiques, mais ce qu’il préfère c’est d’être dans une position plus tranchée, d’être « extérieur », de signer les décors, les costumes, la chorégraphie… C’est un tout pour lui et c’est dans la création des lumières qu’il ressent le besoin d’être accompagné, d’avoir du soutien et il l’a trouvé en la personne de Thomas Falinower qui a apporté son univers qui complète celui du chorégraphe. Coloré, lumineux avec peu de moment d’intimité. Des lumières principalement sur la scène, au sol, sur des perches…

Alors, un titre quasi Nietzschéen pour ce nouveau quintette de la compagnie et un projet qui prend appui sur le chaos et l’irrémédiable renaissance qui l’accompagne… Tout est instable . Tout passe de l’ombre à la lumière et reste porté par une danse engagée… Alors hip-hop ou pas, le fait est que c’est la seule danse que connaît et pratique Nabil Hemaïzia, ainsi que les danseurs qui l’accompagne pour ce projet. Finalement, pour lui, ce qui compte c’est d’avoir un message, une idée à faire passer, maintenant, si les gens y reconnaissent du hip-hop, tant mieux, ou tant pis, ce n’est pas la préoccupation majeur du moment…

Cette nouvelle création se veut un point d’orgue sur les cycles de la vie. Elle parle du trouble de la fin, de la rupture et de la lumière qui jailli après, au moment de reconstruire… Et puis aussi, thème récurent dans les pièces précédentes, celle du pouvoir des hommes les uns sur les autres… comment laisse-t-on uns nous diriger tous ?… Une situation que ne cesse d’analyser le chorégraphe qui rentre tout juste de trois semaines de résidence au CCN de La Rochelle avant d’aller présenter sa nouvelle création au Festival de Montpellier et de reprendre le duo Des silences obligés dans le OFF d’Avignon au théâtre Golovine. Autant de rendez-vous qui sont d’importants enjeux pour cette jeune mais finalement ancienne Compagnie dont on attend le denier opus pour confirmer qu’elle compte dans le paysage chorégraphique…

Etienne Spaé

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